UFC-QUE CHOISIR DU VAL D'YERRES

Environnement / Energie

L’autoconsommation d’électricité définitivement adoptée par le Parlement

Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 15 février 2017, le projet de loi visant à favoriser le développement de l’autoconsommation d’électricité, qui permet à un particulier ou une entreprise de consommer le courant qu’il produit, souvent via des panneaux solaires, plutôt que de l’injecter dans le réseau.

Jusqu’à présent, les particuliers et les entreprises n’étaient pas vraiment incités à se lancer, du fait de l’absence de règles claires et d’un intérêt économique limité avec les prix bas de l’électricité et les tarifs attractifs de rachat par EDF du courant produit par les énergies renouvelables.

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Afin d’éviter les arnaques et les déceptions, suivez les conseil de l’UFC-Que Choisir avant de vous lancer.
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Autoconsommer : Démêler le vrai du faux

Rentable

Oui au juste prix, 2 500 € le kWc posé, 3 000 € au grand maximum, et seulement si on dimensionne au plus près de ses besoins de base en journée, 500 Wc le plus souvent. Mais ce type d’installation n’est pas assez rémunérateur pour les installateurs. Sauf exception, ils le surfacturent !

Non avec les prix élevés de Mon soleil & moi (12 000 € pour 3 kWc sur le toit et 18 000 € pour la smartflower dans le jardin, sans stockage) ou les tarifs exorbitants des commerciaux qui démarchent à domicile. Pour faire fondre sa facture, réduire sa consommation d’électricité coûte beaucoup moins cher qu’installer du photovoltaïque.

Vendre le surplus ?

C’est possible avec un contrat de vente du surplus, mais, à 5,6 centimes le kWh, on ne rentabilise rien.

C’est impossible avec « Mon soleil & moi », « My Power » et d’autres offres d’autoconsommation. Ce qui n’est pas consommé est injecté sur le réseau sans aucune rémunération.

Stocker le surplus ?

Non, les batteries coûtent trop cher pour être rentabilisées. Pour Hespul, association référente dans le photovoltaïque, « le réseau est la meilleure des batteries. Les électrons vont au plus près, ils alimentent le voisinage s’ils ne sont pas consommés sur place ».

Devenir autonome ?

C’est impossible, il y a trop de décalage entre les moments de production et les pics de consommation. On reste raccordé au réseau.