Numéros surtaxés, soyez vigilants !
Bercy Infos fait le point sur les numéros surtaxés. Comment les reconnaître ? Comment fonctionne la tarification de ce type de numéro ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les numéros surtaxés ainsi que les pièges à éviter.
Si vous avez un doute sur un appel, n’hésitez pas à consulter l’annuaire inversé.
Le site surmafacture.fr vous permet de vous informer sur le tarif applicable en cas d’appel. Il fournit également des informations sur l’entreprise utilisatrice du numéro ainsi que sur la nature du service fourni, via son annuaire inversé.
Attention aux arnaques liées aux numéros surtaxés !
Vous recevez des appels et/ou des SMS vous demandant de rappeler en urgence votre banque, vous indiquant que vous avez gagné à un jeu concours, ou vous demandant d’appeler un numéro pour venir retirer un colis ? Méfiance ! Dans la plupart des cas, il s’agit de pratiques frauduleuses qui vous poussent à appeler des numéros surtaxés.
À savoir:
Toutes les entreprises et les services publics ont l’obligation de mettre un numéro non surtaxé à la disposition de leurs clients.
Depuis 2018, les opérateurs téléphoniques doivent proposer une option gratuite de blocage des appels vers des numéros payants.
Si vous recevez un SMS ou un appel non sollicité sur votre téléphone vous incitant à rappeler un numéro surtaxé, vous pouvez signaler le numéro surtaxé concerné sur le site surmafacture.fr.
Vous pouvez également faire un signalement sur Signal Conso : cette plateforme éditée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est un service public gratuit vous permettant de signaler les problèmes rencontrés avec les entreprises.
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Par Bercy Infos, le 08/09/2023 – Démarches abusives par téléphone
Illustration : Pixabay.com
Le règlement européen sur les services numériques (DSA) vise une responsabilisation des plateformes
Pour protéger les Européens, un nouveau règlement sur les services numériques (DSA) vise à encadrer les activités des plateformes, en particulier celles des GAFAM. Il est entré en vigueur pour les plus grosses plateformes le 25 août 2023.
La rédaction de Vie-Publique.fr propose un éclairage très complet sur ce nouveau règlement. En voici quelques extraits.
Illustration : Pixabay.com
La législation sur les services numériques (DSA) veut mettre en pratique le principe selon lequel ce qui est illégal hors ligne est illégal en ligne.
Elle fixe un ensemble de règles pour responsabiliser les plateformes numériques et lutter contre la diffusion de contenus illicites ou préjudiciables ou de produits illégaux : attaques racistes, images pédopornographiques, désinformation, vente de drogues ou de contrefaçons… Cette législation succède à la directive dite e-commerce du 8 juin 2000, devenue dépassée.
Lutte contre les contenus illicites
« Les plateformes en ligne doivent proposer aux internautes un outil leur permettant de signaler facilement les contenus illicites.
Les market places (tels Aibnb ou Amazon) doivent mieux tracer les vendeurs qui proposent des produits ou services sur leur plateforme (recueil d’informations précises sur le professionnel avant de l’autoriser à vendre, vérification de la fiabilité de celles-ci) et mieux en informer les consommateurs. »
Transparence en ligne
« Les plateformes doivent prévoir un système interne de traitement des réclamations permettant aux utilisateurs dont le compte a été suspendu ou résilié (par exemple sur un réseau social) de contester cette décision.
Elles doivent par ailleurs expliquer le fonctionnement des algorithmes qu’elles utilisent pour recommander certains contenus publicitaires en fonction du profil des utilisateurs.
La publicité ciblée pour les mineurs devient interdite pour toutes les plateformes. »
Atténuation des risques et réponse aux crises
« Les très grandes plateformes et les très grands moteurs de recherche jouent un rôle très important et influent sur la sécurité en ligne, la diffusion de l’information, la formation de l’opinion publique et les transactions économiques.
Elles devront notamment analyser tous les ans les risques systémiques qu’ils génèrent (sur la haine et la violence en ligne, les droits fondamentaux, le discours civique, les processus électoraux, la santé publique…) et prendre les mesures nécessaires pour atténuer ces risques (respect de codes de conduite, suppression des faux comptes, visibilité accrue des sources d’information faisant autorité…).
Un mécanisme de réaction aux crises touchant la sécurité ou la santé publique est enfin prévu. »
Une surveillance et des sanctions en cas de non-respect du DSA
« Dans tous les pays de l’UE, un « coordinateur des services numériques », autorité indépendante désignée par chaque État membre, est mis en place. En France, le coordinateur national sera l’Arcom, tel que le prévoit le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique. Dans d’autres pays, il s’agira aussi de l’autorité des médias.
Les très grandes plateformes en ligne et les très grands moteurs de recherche vont être surveillés par la Commission européenne. Pour financer cette surveillance, des « frais de supervision » leur sont demandés, dans la limite de 0,05% de leur chiffre d’affaires annuel mondial.
En cas de non-respect du DSA, des astreintes et des sanctions pourront être prononcées. Pour les très grandes plateformes et les très grands moteurs de recherche, la Commission pourra infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires mondial.
En cas de violations graves et répétées au règlement, les plateformes pourront se voir interdire leurs activités sur le marché européen. »
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Les pharmaciens peuvent désormais vous prescrire et vous administrer vos vaccins
Depuis novembre 2022, il était déjà possible à partir de 16 ans de réaliser en pharmacie l’injection de 14 vaccins, mais il fallait disposer d’une ordonnance de son médecin traitant ou de sa sage-femme. Désormais, les pharmaciens peuvent à la fois prescrire et administrer, aux personnes âgées d’au moins 11 ans, les vaccins obligatoires et recommandés. Il n’est donc plus nécessaire d’aller voir son médecin pour cela.
Il vous en coûtera 7,50 € pour l’injection seule et 9,60 € pour la prescription et l’administration du vaccin par le pharmacien.
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Pour en savoir plus sur les vaccins obligatoires et recommandés, vous pouvez consulter la fiche de Service-Public.fr : le calendrier de vaccination.